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À la manière de haïku
             
                 

Thème de l’oiseau qui tombe
Communication

Quand je dis en peinture travailler sur «mes» représentations, le point de départ était fourni par cette question : Sergej dit peindre un peu de façon obsédante (ou obsessionnelle) des oiseaux de son enfance, attachée à la présence de son grand-père... et ces oiseaux conviviaux fond penser à des canards... Quels oiseaux peindrais-je si j’en représentais... Ils sont tête en bas en train de chuter : métaphore de la métaphore du retour de chasse ? Le faisant en train de faisander pendu par les pieds avec pour pendant, le lièvre dans la même disposition.
Pour moi, souvenir d’enfance de la salle à manger de «La Plante» et plus tard de la rue de Pons (Je suis né dans une autre maison de la même rue).
Je donne à ces compositions d’oiseaux en train de tomber, un vol brisé, la résonnance du temps qui passe — celle là induite par Sergej, fixée dans une représentation à ces retours de chasse.
A BHI, à voir les pélicans fracasser leur sol et choir désarticulés, se réactivait (un autre sens) une autre histoire d’oiseau, celle de mon père me récitant «Le Pélican» jusqu’au boutiste dans son obligation de père : nourrir ses enfants.
La chute de l’oiseau est ..., c’est sa façon pour se nourrir, pour les nourrir (les enfants). Il n’est plus l’oiseau suicidaire qui s’éventre pour servir de nourriture, il n’est
plus le faisan, il ne fait pas le mort, mais dans sa chute le pêcheur il devient.
J’avais conscience que cette représentation d’oiseau chuteur n’était pas morbide ni funeste.
J’ai remercié sur la plage mes parents — maintenant réunis dans la mort — de m’avoir donné la vie.
carnet carré