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À la manière de haïku
             
                 

Oui les peintres sont des prédateurs.
En écho à question : qu’est ce que Bacon peint ? réponse : de la viande. Réponse nullement péjorative (viande = chair .os), je réponds pour mon compte : des fantômes.

J’ai souvent associé les figures de la série «conversation» – aux bases étroites et à la partie supérieure développée– aux représentations du génie d’Aladin avant même que de pouvoir les nommer.
Les figures de cette série sont polymorphes en gardant la caractéristique citée précédemment.
Le série des «têtes» a pour caractéristiques :
– de n’être visible qu’en partie car située sur les bords droit et gauche du tableau.
- de ne pas être très identifiable quant à l’expression (on a comparé une de ces toiles à un fragment d’univers, à deux planètes)
- de ne pas être rattachée à un corps. Il y a bien une attache mais qui ne fait pas corps – on représente ainsi les corps des fantômes ; un drap vide et flottant. L’analogie est à noter.
Autre caractéristique commune aux «têtes» et aux «conversations» :
– peinture des figures sans ombre
– fond en aplat, avec vibration colorée dans certains cas.
On pourrait penser à un rideau.

Dans mon travail les signes sont très présents
– grands cercles des déjeuners sur l’herbe. Ils organisent les compositions à la fois en liant et en séparant les figures homme–femme.
– ellipses, chaînées ou non des «Conversations». Ellipses des «As de nage » et « Bosse de nage ».
En croyant, au début travailler sur des représentations de corps fragmentés, (les conversations) ces ellipses* figuraient les orifices du corps humains.
Ce sont des zones d’excitabilités (cf. Lacan).

Une autre voie – l’humain – sans l’humain pas de drame.
– la série des «masques « inspirée du travail de scène «les choéphores» du Théâtre du soleil.